Tâtonnant dans nos quotidiens, nos souvenirs et ce qui constitue nos intimes, je cherche à y déceler la vulnérabilité des corps, les mystères intérieurs comme une trace, une géographie personnelle. Le mouvement dans le sens de déplacement, de trajectoire dansée, vécu individuel porteur de changement traverse mon travail. Je m’intérésse à la symbolique des éléments et à notre façon de les convoquer et traverser.

Je me dirige vers une pratique multiple (photographie, vidéo, son, performance). Mes projets s’articulent autour d’expériences sensibles proches du documentaire. Je convoque des outils sociologiques (tels que les entretiens) et chorégraphiques dans la façon de se positionner dans le réel. 

Peu à peu se dessine un récit dans lequel un paysage est une peau et une peau un paysage.